Le fils aîné du président Ali Bongo, Noureddin Bongo Valentin, déjà sous les feux des projecteurs pour des affaires antérieures, pourrait faire face à de nouvelles accusations après l’arrestation et l’emprisonnement de quatre agents de la Sécurité pénitentiaire. Ces fonctionnaires sont soupçonnés d’avoir fourni un téléphone portable à Noureddin Bongo Valentin en échange d’une somme de 12 millions de francs CFA.
Actuellement détenu à la prison centrale de Libreville depuis sa mise en examen par le procureur de la République en septembre dernier, Noureddin Bongo Valentin aurait, selon le quotidien l’Union, tenté de soudoyer ces agents pénitentiaires pour obtenir un téléphone portable afin de communiquer avec ses proches.
Cette nouvelle affaire jette une lumière peu flatteuse sur le fils aîné du président, déjà confronté à des ennuis judiciaires antérieurs. En plus des faits qui l’ont conduit en prison trois mois plus tôt, cette accusation de corruption envers les agents de la Sécurité pénitentiaire vient s’ajouter à son dossier.
Selon les informations, Noureddin Bongo Valentin aurait promis une somme totale de 12 millions de francs CFA, soit 3 millions à chacun des quatre agents impliqués dans cette affaire. Cette tentative de soudoiement soulève des questions sur les conditions de détention et les pratiques au sein de la prison centrale de Libreville.
Les autorités judiciaires devront enquêter sur cette affaire supplémentaire, mettant en lumière la nécessité de maintenir l’intégrité et la transparence au sein du système pénitentiaire. La société attend des réponses concernant la conduite de Noureddin Bongo Valentin et la manière dont de tels incidents peuvent se produire au sein de l’administration pénitentiaire.