Le Gabon dispose de nombreux cours d’eau, de rivières et de fleuves, de lacs et lagunes. De 2009 à 2016, la production d’eau est passée de 81 millions à 99 millions de m3. Ce qui a causé une augmentation importante du nombre d’abonnés qui est passé de 130 000 à 165 000, soit une évolution de 26%. La production d’électricité a presque doublé passant de 369 MW à 611 MW. Le nombre d’abonnés est passé de 216 000 à 280 500, soit une hausse de 30%.
En même temps, le Gabon a rendu le cadre juridique plus souple et mieux adapté aux investisseurs. C’est le cas de la Loi n° 024/2016, fixant le Régime Juridique de la production, du Transport et de la Distribution de l’énergie électrique et de l’eau potable en République gabonaise. Cette loi consacre la libéralisation du secteur eau et électricité dans la production et le transport. Elle renforce la gouvernance des secteurs et favorise le développement des énergies renouvelables grâce à des mesures incitatives.
Le gouvernement a fixé le cap après 2009, vers la construction des barrages hydroélectriques et des usines de traitement d’eau pour permettre l’accès à l’eau et à l’électricité à tous les Gabonais. Ceci a permis de passer d’une production de 81 millions de m3 d’eau en 2009 à 99 millions de m3 en 2016; et d’une production de 369 MW d’électricité en 2009 à 611 MW en 2016.
Le réseau de transport national d’électricité constitue une opportunité d’affaires pour les investisseurs. Ainsi, le barrage hydroélectrique de Booué est encore, de Tsengue Lélédi (Ogooué-Ivindo), le barrage de Boutemba (Ogooué-Lolo), la nouvelle centrale thermique à gaz de Libreville, le barrage sur les rapides de Nguene (Haut-Ogooué), le barrage de Sindara (Ngounie), la microcentrale d’Omvan (Estuaire), le barrage du Grand Dibwangui, etc sont encore au stade des études à réaliser.
Pamphil EBO