Alors que les problématiques entourant la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) sont nombreuses, telles que le manque d’investissements, le déficit de compteurs et la surfacturation des ménages, les responsables du micro-parti Réagir, habituellement silencieux face à ces problèmes du quotidien, se sont fendus d’un communiqué pour dénoncer la double nationalité du nouveau directeur général de la SEEG.
Ce communiqué, diffusé sur des plateformes médiatiques liées au service de communication de la SEEG, émane du parti Réagir dirigé par Jean Valentin Leyama. Il met en avant une énumération des noms des directeurs généraux précédents ainsi que le bilan de leur gouvernance et de leurs incapacités à répondre aux attentes des usagers.
De manière curieuse, cette énumération a été juxtaposée à la nomination « stupéfiante » de Monsieur Ousmane Cissé, « un citoyen sénégalais, au poste de directeur général de l’entreprise » déclare Leyama.
Bien que le parti Réagir estime que la SEEG est libre de choisir ses dirigeants, il avance sans bases légales que « cette liberté demeure contrainte dans le cas d’une entreprise à capitaux majoritairement publics ». Cette affirmation, sans aucun doute motivée par le vent de xénophobie qui souffle ces derniers jours, ne repose sur aucun texte de loi.
Il est important de souligner que de telles déclarations à connotation populiste et xénophobe représentent une dérive dangereuse pour la société gabonaise, alimentant des divisions et des préjugés injustifiés. Il est essentiel de promouvoir un dialogue constructif et respectueux, en mettant l’accent sur les véritables problèmes auxquels la SEEG est confrontée et en cherchant des solutions qui bénéficieront à tous les citoyens.