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Société : 30.000 fcfa par mois, les salaires ridicules d’OLAM à Mandji

Victime d’une aberration administrative qui veut que seul le département de Bendjé profite des bénéfices de l’activité pétrolière pourtant implanté sur son territoire, Mandji et ses jeunes sont victimes d’une précarité qui devrait interpeller sur le message envoyé à ceux qui ont choisi de rester dans l’arrière pays.

L’enquête de nos confrères de l’Union en séjour privé part de la volonté des jeunes de Mandji de se faire entendre par les plus hautes autorités du pays, en partant des hommes politiques de cette localité.

« Nous, jeunes de Mandji, sommes abandonnés à nous-mêmes. Le chômage, la précarité, voire la misère nous pourrissent la vie ici à Mandji » déclare Thibaut, la trentaine révolue qui vit au jour le jour de petits métiers.

Ce discours semble être le quotidien de la jeunesse de cette ville qui ne sait plus à quel saint se vouer et qui par manque d’occupations saines se lance dans le vice et dans la facilité.

Pourtant, de leurs fenêtres, les jeunes de Mandji ont vu sur les nombreux sites abritant des exploitations pétrolières, une activité qui semble ne pas leur profiter. Même les emplois sous-qualifiés sont confiés à des personnels venu d’autres contrés.

Installé dans le département où il possède un complexe agro-industriel,  le singapourien OLAM qui s’est prémuni contre la mauvaise publicité en achetant des encarts publicitaire exclusivement dans la presse d’opposition, peut se targuer d’offrir des emplois, mais les conditions de travail sont jugés «  Déshumanisantes »« Nous travaillons tous les jours de 6 heures à 18 heures, mais à la fin du mois, tu te retrouves parfois avec 30.000 francs seulement » témoigne Teddy qui a préféré le chômage au plein-emploi d’Olam

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