Société : À Bakoumba des gentils gendarmes viennent en aide à des exploitants illégaux d’or

Source d’insécurité et de risque d’instabilité pour le Gabon, l’exploitation aurifère illégale dans la province de le Haut-Ogooué, notamment à Bakoumba semble bénéficier de la bienveillance de certains agents publics. La célérité avec laquelle, les services de gendarmerie sont allés secourir des exploitants illégaux congolais, tombés sous le feu des écogardes gabonais qui venaient de tirer pour protéger leurs vies, interroge.

Dans la nuit du mercredi 14 au jeudi 15 septembre 2022, une unité d’éco-gardes de l’Agence des Parcs nationaux (ANPN), chargée de la lutte contre la criminalité faunique a été contrainte d’ouvrir le feu contre des exploitants illégaux d’or de nationalité congolaise.

Armés jusqu’aux dents, les Congolais auraient ouvert le feu en premier contre les éléments gabonais qui ont riposté en blessant 3 exploitants illégaux. Alors que ces derniers, blessés ou pas reste des criminels en situation irrégulière, ils sont curieusement peints comme d’innocentes victimes par une certaine presse.

Autre fait curieux, ces «  victimes » auraient été prise en charge par le Samu social réquisitionné pour l’occasion par certains éléments de gendarmerie, qui eux même avaient été appelés par d’autres exploitants illégaux. Un curieuse bienveillance qui fait dire a certains que l’exploitation illégale d’or dans cette zone bénéficie de la protection de certaines « autorités » et que par conséquent,  le travail de l’ANPN gène, le traitement fait de cette actualité par certains « confrères » ne fait aucun doute.

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Un confrère a même  salué, la larme à l’œil, l’action héroïque des gendarmes venus en aide à des criminels étrangers, sans émouvoir du risque pour la vie des centaines de Gabonais dans ces mêmes zones, ou « s’interroger de rapports entre Gendarmes et trafiquants ».

Pour rappel, selon un rapport d’Interpol, « L’exploitation illégale attire un nombre croissant de groupes criminels organisés, et constitue une possible cause d’instabilité en Afrique centrale. » Pour l’organisation internationale de police, « Ces groupes criminels sont composés d’importantes personnalités politiques, militaires et économiques. »

Profitant de certaines complicités qui peuvent remonter très haut dans l’administration publique, des groupes de criminels composés d’étrangers en situations irrégulières occupent depuis plusieurs années des parties importantes du territoire gabonais. Ces derniers, pillent, violent, assassinent, et peuvent même compter sur le Samu Social en cas de coup dur.

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