La nouvelle de la mort de l’homme d’affaires gabonais a été relayée via les réseaux sociaux avant d’être reprise par certains confrères. Selon des informations concordantes, Alexis Ndouna est mort ce 21 avril 2020 d’une insuffisance rénale au sein de la polyclinique EL RAPHA.
Pour le commun des mortels, son nom est associé à un scandale de pédophilie qui aura défrayé la chronique ce mois de mai 2019. Le témoignage de Wally, une adolescente avait mis fin aux activités publiques de l’homme d’affaires. Pédophilie, proxénétisme, agression sexuelle, l’affaire Wally aura valu à Alexis Ndouna la détestation d’une grande majorité de la population gabonaise.
Alors que la justice sous pression avait décidé de s’en saisir, l’opinion publique apprenait avec stupeur la fuite du présumé coupable, une opération montée par des complicités dans l’administration publique.
La chute de Brice Laccruche Alihanga en décembre 2019 avait été commenté à l’époque comme l’élément qui aurait permis aux enquêteurs de mettre la main sur le fugitif qui assistait paisiblement à un concert à Congo. Arrêté le 9 janvier 2020, il sera de suite incarcéré à la prison centrale de Libreville.
Son nom est aussi cité dans le cadre de l’opération scorpion, une opération anti-corruption qui a décapité l’exécutif de la puissante association des jeunes volontaires émergents (AJEV) dont les principaux membres trustaient à la tête des entreprises et organismes les plus prestigieux du Gabon. L’entreprise BATI-VERT d’Alexis Ndouna serait au centre d’une vaste organisation de détournement de fonds publics basée sur des opérations de facturations de marchés de complaisance d’abus de biens sociaux.
En mars 2020, une rumeur le dit libre de ses mouvements, la rumeur sera démentie par les canaux officieux, toutefois sans que l’opinion n’en soit informée, protégé par sa famille, Alexis Ndouna avait été libéré et mis en résidence surveillée d’où il a été hospitalisé avant de rendre L’âme ce mardi 21 avril 2020.
