SOCIETE : FAIRE TOMBER LES «FORTES PRESSIONS FISCALES» POUR LUTTER CONTRE LA VIE CHÈRE

L’inflation au Gabon est un phénomène qui évolue à une vitesse vertigineuse. Et ce, en raison de plusieurs facteurs. Le principal serait les « fortes pressions fiscales » que subissent les opérateurs économiques. Pour en mesurer l’ampleur et trouver des solutions, le ministre des transports, Brice Constant Paillat a réuni le 22 juillet, les directeurs de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag), de la Marine marchande et de la direction générale des Transports terrestres.

Cette rencontre entre le ministre et les entités sous tutelle exerçant dans le secteur portuaire, afin de mettre en place des solutions et d’élaborer une stratégie de lutte contre la problématique de la vie chère au Gabon. Cette stratégie concerne particulièrement les produits de première nécessité importés, et vise la mise en place d’une grille de tarification qui permettrait de satisfaire aussi bien l’État que les opérateurs économiques.

«Suite aux instructions du ministre, nous avons démarré un travail qui a été présenté il y a quelques semaines et qui démontrait ce que nous, CGC, pouvons apporter dans le cadre de la lutte contre la vie chère. Nous avons regardé les tenants et les aboutissants de l’étude, recherché les chiffres réels et mis en place une véritable politique qui sera présentée à toutes les autres entités qui luttent contre la vie chère», a confié le directeur général du CGC, Pierre Moïse Mba

Pour le membre du gouvernent ce travail consiste à « continuer la monographie des textes que nous avons déjà commencés, il y a quelque temps, nous assurer que les textes en vigueur collent à la réalité actuelle et voir dans quelle mesure les modifier si besoin». Pour rappel, en 2016 le gouvernement gabonais avait pris des mesures pour lutter contre la vie chère. Celles-ci ont permis une baisse générale de 29% des frais de passage portuaire, sans toutefois réellement impacter le panier de la ménagère.

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