Les appels de la rédaction de Medias241 à la mobilisation des services publics face à l’insalubrité chronique de la ville de Libreville semblent avoir été entendus par les autorités administratives.
En recevant les maires d’arrondissements, les responsables de CLEAN AFRICA, la compagnie publique de collecte des ordures, et ceux des Forces de police nationales, le ministre de l’Intérieur, Lambert Matha, les a instruits de procéder à l’embellissement de la ville par des actions de pavoisement et de salubrité publique.
Si CLEAN AFRICA, dont la dotation en équipement justifie difficilement le manque d’efficience dans la collecte des ordures, a été instruite de se mobiliser davantage dans les opérations de collecte des ordures, les Forces de police, quant à elles, auront la charge de libérer l’espace public occupé anarchiquement. Seront-elles seulement suivies dans cette démarche ?
En effet, les différentes opérations « libérez les trottoirs », notamment aux carrefours charbonnages, se soldent par un échec dû au laxisme des autorités policières d’une part et à la complicité de la mairie qui collecte un impôt auprès de ces commerçants dont l’incivisme participe à enlaidir la ville.
Les mêmes opérations menées au Bénin et au Togo n’ont jamais eu besoin d’être répétées car la force est restée à la loi.