C’est bien connu de tous, le mois de décembre marque le début du fameux “ je veux l’argent des fêtes » que subit la gente masculine au Gabon. S’il est bien vrai que l’on a le devoir de prendre soin de l’être aimé et surtout en période de fêtes, il n’en demeure pas moins que lorsque les sentiments ne sont pas réciproques, certaines vipères veulent en profiter.
C’est à ce moment qu’on parle d’escroquerie sentimentale, car on se fait extorquer de l’argent au motif de ce que l’on éprouve pour une personne. Un sentiment bien partagé par les hommes “ Pendant toute l’année, on ne les voit pas, mais tu les vois apparaître juste à cette période pour manger notre argent” indique un internaute.
Ne faisons pas d’amalgame, il ne s’agit non pas de l’ensemble de la gente féminine, mais plutôt d’une portion d’elle, qui s’adonne à ce genre de pratique. «Je pense que si tu veux d’une femme, tu dois mettre les moyens même si tu n’as rien , tu dois continuer » indique une internaute.
Comme le dit l’expression populaire, Escroquerie sentimentale “ s’en sortiront-je”?
Quoiqu’il en soit, il convient de rappeler ici que la loi 006/2020 du 30 juin 2020 modifiée en son article 469 stipule que l’escroquerie sentimentale est dorénavant passible de 6 mois d’emprisonnement et d’une amende d’un million de francs CFA. Dans le même sens, l’article 301 du Code pénal gabonais énonce que «user de manœuvre frauduleuse dans le but de faire naître de l’espérance ou la crainte d’un succès pour se faire remettre des fonds, est passible de poursuites».
FNW