La direction générale de la consommation et de la concurrence (DGCC) dont une des missions est la lutte contre la vie chère semble avoir baissé les armes face à l’augmentation exponentielle des produits de premières nécessité que l’on croyait pourtant bloqué par le gouvernement
Le Bidon d’huile de 5 litres qui se négociait autour de 4 000 FCFA coûte désormais entre 7 000 et 7 500 FCFA, soit plus qu’une bouteille de Gaz butane de 12 kilos dont le prix est bloqué pour le moment à 5 950 FCFA.
C’est la triste réalité dans laquelle vivent les consommateurs gabonais, loin des inspections qualifiées de « spectacle pour la presse » de la DGCC. La direction générale de la consommation et de la concurrence, serait-elle faible devant la mafia des consommateurs qui n’hésiterait pas pour certains à braver l’administration publique en fixant des prix arbitraires sur des marchandises souvent acquises à coup d’exonération de taxes ?
Selon notre confrère l’Union, tous les secteurs seraient touchés par une flambée des prix sans antécédents. Le trajet en Taxi de 100 FCFA est une vieille légende, la mise minimum commence à 400 Francs. Le trajet Libreville-Ntoum distant de 40 kilomètres coûterait désormais 1500 Francs contre 500 francs il y a quelques semaines.
Les opérateurs économiques semblent ne se sont pas pas fait prier pour profiter du laxisme de la DGCC dont la lutte contre la vie chère semble encore se faire à travers des séminaires au lieu du terrain.
