Le Gabon, la Jamaïque, le Sri Lanka s’unissent pour lutter contre les produits cosmétiques néfastes contenant du mercure. Ces pays ont lancé un projet visant l’élimination du mercure dans les produits éclaircissants.
Le mercure est en effet un élément chimique et toxique qui présente des risques graves pour la santé humaine et l’environnement. Il se bioaccumule dans les organismes vivants et peut se propager à travers la chaîne alimentaire, affectant ainsi les écosystèmes.
« Le ministère en charge de la Santé, s’est approprié la mise en oeuvre de la convention de Minamata sur le mercure. Au lendemain des conclusions, la 4 ème conférence s’est prononcée. En effet, en collaboration avec l’OMS, nous nous sommes engagés dans la dynamique de retrait et de remplacement des équipements et appareils contenant ou fonctionnant avec du mercure, par ceux n’en contenant pas » a souligné le secrétaire du ministère de la Santé, Patrice ONTINA.
Le secrétaire général du ministère des Eaux et Forêts et de l’environnement, Félicien Joël BONDINGA, a pour sa part déclaré que « Le mercure contenu dans ces produits essentiellement inorganiques, est entraîné dans les écosystèmes aquatiques par les eaux de drainage puis stocké dans des sédiments. Au-delà de l’aspect lié au cosmétique, nous verront aussi que le mercure agit contre nos populations rurales notamment dans les zones où sont exploitées l’or ».
Pour éliminer progressivement le mercure, plusieurs efforts sont entrepris par le Gabon, la Jamaïque et le sri Lanka en vue de promouvoir des alternatives plus sûres et atteindre un résultat qui sera introduit dans tous les autres pays qui font face à cette problématique.
Olivina BILOGHE