Ayant accueilli avec sourire l’annonce de la réouverture de leurs structures, près deux ans après le déclenchement de la crise sanitaire liée à la Covid-19, les établissements de nuit doivent encore attendre l’aboutissement du conflit constitutionnel entre le Gouvernement et le Copil Citoyen pour exercer leurs activités.
Soulager après l’annonce par le gouvernement de la reprise des activités des établissements de la nuit, le collectif éponyme dont le porte-parole, Olivier Dibasso a, à plusieurs reprise été interrogé par notre rédaction doivent observer avec déception les évènements en cours liés à l’entrée en vigueur des nouvelles mesures anti-Covid-19 au Gabon.
En effet, entre adoption et suspension des arrêtés querellés numéros 0559/PM et 0685/PM proposés par le Gouvernement, ces structures qui, jusqu’à présent payent le prix fort de la crise actuelle, doivent attendre que la Cour Constitutionnelle vide ce contentieux.
Si la reprise de leurs activités sous condition de la présentation d’un Test-PCR négatif d’une validité de moins de deux semaines et d’un carnet de vaccination était les conditions de la reprise de ces structures commerciales, le conflit actuel perturbe l’effectivité de cette reprise.
Pour preuve, alors que les boîtes de nuit étaient autorisées à rouvrir après deux ans d’inactivité, elles ont vu leurs espoirs écourtés par l’annonce, par la Cour Constitutionnelle, de la suspension d’un deuxième arrêté du gouvernement.
Ainsi, après le communiqué diffusé par le gouvernement hier, mercredi 29 décembre, seuls les bars, restaurants, snack-bars sont autorisés à rouvrir jusqu’à 21 heures avec accès libre pour les personnes vaccinées ou détentrices d’un test PCR négatif d’une validité de 14 jours. De quoi déconcerter Olivier Dibasso et le Collectif dont il porte la voix qui doivent encore attendre. Mais à quel prix ?
SL