Société : Libérée de la politisation à outrance de ses combats, la Conasysed revit

La Convention nationale des syndicats du secteur de l’Education (Conasysed), qui a rencontré le 22 février dernier la ministre de l’Education nationale, Camelia Ntoutoume Leclercq, dans un cadre apaisé et constructif, semble s’être débarrassée de la rhétorique politique creuse d’un certain Marcel Libama.

Si la Conasysed peut se targuer d’avoir remporté des batailles sous Libama, ce n’était sûrement pas à cause de l’amour pour le dialogue de l’ancien délégué administratif, mais aussi porte-parole d’un candidat à la présidentielle de 2016 (une curiosité gabonaise, NDLR).

Alors que ce dernier déclarait qu’au Gabon le dialogue était un vain mot. « Vous n’êtes écoutés que si vous faites grève. Il n’y a même pas de cadre de discussion possible… Nous nous battons depuis des années pour instaurer un Conseil national de dialogue social », ces collègues du nouveau bureau de la Convention semblent déterminés à le faire mentir.

Dans le compte rendu de la rencontre avec la ministre, il est mentionné que les « échanges ont porté essentiellement sur l’analyse du cahier des charges déposé le 23 janvier dernier sur la table du Premier Ministre, Chef du Gouvernement. » En effet, les syndicalistes souhaitent « la régularisation de toutes les situations administratives ainsi que le paiement des rappels soldes ».

Une demande légitime prise au sérieux par Camelia Ntoutoume Leclercq auprès de qui il faut sans doute chercher la recette de cette relation constructive. Ses collaborateurs assurent qu’elle place l’écoute des partenaires sociaux au centre de toutes les actions les concernant.

Livraison
Urban FM