Alors que le préavis de grève arrive à échéance, les membres de l’organisation professionnelles des secteurs du pétrole, eau, électricité et activités connexes (ONEP et Syntée +) invitent le gouvernement à dialoguer pour trouver des solutions idoines aux revendications contenues dans le cahier de charge. C’est du moins ce qui ressort de la rencontre tenue samedi 08 janvier 2022.
Le 10 janvier 2022 marque la date à laquelle prend fin le préavis de grève introduit par l’ONEP et Syntée + au prêt du gouvernement. Bien que les membres de cette organisation affirment rentrer en grève en cas de mutisme du gouvernement, ils se disent tout de même prêts à enterrer la « hache de grève » en cas d’ouverture d’un dialogue.
« Nous invitons le gouvernement à privilégier le dialogue et à ouvrir des discussions pour une recherche de solution dans un cadre apaisé, et ce dans l’intérêt supérieur de l’Etat dont l’économie pourrait être davantage mise à mal » a indiqué René-Pierre Mbang Evouna, secrétaire général adjoint de Syntée+.
Les revendications contenues dans le cahier de charges de ces organisations portent essentiellement sur les mesures gouvernementales sur la covid-19. Après cet appel, le premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda va-t-elle dans les prochaines heures jouer la carte de la paix en ouvrant des négociations ? La question mérite d’être posée au regard du temps imparti à l’ouverture d’une grève généralisée.
