Se présentant comme journaliste et président du Cercle des patrons de la presse en ligne (CPPL), le « confrère » a harcelé par messages écrits, durant plusieurs jours, le ministre du Pétrole. Lui intimant l’ordre de payer au risque de voir des informations « compromettantes » à son sujet être publiés sur le site « 7 jours infos »
Vincent de Paul Massassa, le ministre Gabonais du Pétrole, vient de mettre fin au modèle économique de certains médias proches de l’opposition, modèle économique qui consiste à attaquer par voie de presse des personnalités en responsabilité afin de leur extorquer des fonds.
Au centre de cette sordide machination, on retrouve Thierry MEBALE EKOUAGHE et son acolyte Aloïse Nguema. Pendant plusieurs jours, le soi-disant journaliste et son complice ont harcelé le ministre Massassa par messages écrits, le menaçant de publier des informations « compromettantes » à son sujet s’il ne payait pas. Surpris de cette situation le ministre aurait répondu à ses interlocuteurs indésirables : « Publiez ce que vous avez ».
Les deux compères ne vont pas se faire prier, dans un premier article pompeusement intitulé « Vincent de Paul Massassa est-il sérieux ? », le pseudo journaliste reproche au ministre de laisser sa maison de Franceville dans l’herbe, ce qui démontrerait selon lui, que le ministre du Pétrole montre peu de respect à la journée citoyenne instituée par Ali Bongo Ondimba. Non, ce n’est pas une blague.
À la suite de cet article digne d’un blog minable, les deux complices reviennent à la charge avec un second article intitulé « Massassa va à contre-courant de la politique de l’Émergence » Dans cet article le « journaliste » pourtant « libre et indépendant » s’émeut du fait, selon lui, que certaines actions sociales du ministre du Pétrole ne se fassent pas au nom du parti au pouvoir. On est loin des révélations fracassantes promises par les deux désormais maîtres chanteurs.
N’ayant pas de temps à perdre avec ces deux clowns, le ministre du Pétrole a décidé de porter l’affaire à la justice, qui a interpellé, grâce au numéro de téléphone utilisé, le dénommé Aloïse Nguema. Ce dernier n’a pas du tout hésité à livrer son complice Thierry Mebale Ekouaghe. Entendus par les forces de l’ordre, les deux complices ont reconnu les faits de tentative d’extorsion et de chantage.
Devant le caractère pitoyable de cette minable manœuvre, Vincent de Paul Massassa a décidé de retirer sa plainte. Une magnanimité saluée par Thierry Mebale lui-même dans un communiqué qu’il a publié toute honte bue sur son site internet.
Depuis plusieurs années, certains médias, notamment ceux de la presse numérique ont pour modèle économique le chantage médiatique, ministres, directeurs généraux, proches collaborateurs du Président de la République, personne n’y échappe.
Des articles à charge qui défient l’éthique et les bases du journalisme sont publiés pour attenter à leurs réputations. Ces « journalistes » écument les cabinets ministériels, la HAC, pour vendre leur soupe. Si certains esprits faibles succombent à ce chantage, d’autres comme Vincent de Paul Massassa ont su faire imposer le respect de la loi.
