SOCIÉTÉ : VIOLENCES DU 18 FÉVRIER LA POLICE PARLE D’UN GUET-APENS COORDONNÉ

Le Général Serge Hervé Ngoma, Commandant en chef des forces de police nationale s’est exprimé sur les évènements de la nuit du 18 février 2021, nuit au cours de laquelle plusieurs individus ont violé simultanément le couvre-feu dans différentes villes du Gabon.

Loin de l’esprit pacifique du mouvement de contestation des mesures restrictives lancé la veille, la pose de barricades, et les incendies répertoriés dans la villes sont manifestement des infractions à la loi a rappelé le patron de la police gabonaise.

 «Ces personnes dont certains étaient manifestement surexcités ont dressé des barricades sur la voie publique avec des pneus brûlés et des poubelles » des agissements qualifiés de trouble à l’ordre public 

«  S’agissant de Libreville les heurts les plus violents ont été enregistrés dans les quartiers des PK et Nyali Beau-séjour. Alertées par les habitants, les forces de l’ordre se sont aussitôt rendues sur les lieux des infractions. Les personnes qui ont violé le couvre-feu et dressé des barricades sur la voie publique ont accueilli les force de l’ordre par les jets de pierre de cocktails Molotov ou encore de barre de fer. Ces guet-apens coordonnés ont entraîné des blessures chez plusieurs membres des équipes d’intervention des forces de l’ordre » a déclaré le Commandant de la police.

Au sujet des blessures ayant causé la mort de deux manifestants, le Commandant en Chef de la Police a déclaré que les deux contrevenants avaient été touchés par balles dans des circonstances non élucidées.  En présentant ses condoléances aux familles des deux victimes, le Général Ngoma a annoncé l’ouverture d’une enquête administrative visant à déterminer si la police avait fait usage d’armes à feu.  «  S’il s’avère que des fautes ont été commise ce qui reste à démontrer, elle seront suivant les lois et règlements sanctionnés » a-t-il rassuré.

A propos des nombreuses accusations selon lesquelles ses agents seraient à l’origine des tirs mortels, le général, Commandant de la police nationale s’est indigné devant «  une multiplication d’accusations mensongères et calomnieuses » à l’endroit des personnels des forces de police et plus particulièrement à un officier désigné comme ayant donné l’ordre de tirer par des activistes politiques. Des accusations «  fantaisistes » et «  calomnieuses » pour le commandant en chef qui précise que ce dernier bénéficiant d’une permission n’est pas sur Libreville.

La Police nationale a annoncé le dépôt d’une plainte auprès du parquet de la République afin que les auteurs de ces fausses accusations soient «  poursuivis et traduits en justice ». Le Général Ngoma a réitéré l’obligation faite à chaque citoyen de respecter les mesures légales et réglementaires mises en place par les autorités. «  Leurs violation sera sanctionné conformément aux lois et aux règlements en vigueur en  République Gabonaise » a-t-il déclaré

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