Il y a un domaine dans lequel beaucoup d’entreprises gabonaises pêchent par orgueil c’est la gestion de leur communication de crise. Arbitrairement mis sur la sellette par des descentes spectaculaires de la Maire de Libreville, les responsables de SangGel qui n’ont pas daigné prendre la parole publiquement depuis le début de cette affaire, semblent avoir décidé de passer à la vitesse supérieur avec la plus grande maladresse
C’est une publication qui a attiré notre attention ce matin sur Facebook. Celle de SARA SIMA ( un faux profil Facebook, créé le 21 novembre ) la soit disante SARA SIMA qui dans la vraie vie doit sans doute s’appeler Rigobert s’est lancée dans une interpellation, qui en plus d’être ridicule vient conforter les positions des nombreux détracteurs de l’entreprise alimentaire.
Plusieurs personnes ayant appelé au boycott des produits de l’entreprise malgré le sauvetage express de l’agence gabonaise de sécurité alimentaire ( agasa) dont la directrice générale avait tenue à situer les compétences entre son organisme la mairie de Libreville.
Cette sortie que nous avions commenté semble avoir donné des idées de stratégies de communication à l’entreprise Sangel à qui il semble utile dans ce contexte d’opposer le nombre d’emplois créés ( 500 selon notre avatar ) à la santé des Gabonais ( 2 000 000 de personnes )
Cette ridicule comparaison d’une pseudo salariée de Sangel est un parfait exemple de ce qu’il ne faut pas faire en communication de crise.
Les faux profils Facebook à la solde de Sangel ( SARA SIMA et JULIE NZE) semblent ne pas avoir conscience de l’enjeux d’une communication de crise dans un contexte de rupture de confiance entre consommateurs et fournisseurs.
Les lecteurs et les consommateurs apprécieront cette stratégie.
