TRACASSERIES POLICIÈRES : LES TAXIMEN DE MAKOKOU OBTIENNENT GAIN DE CAUSE

La grève des chauffeurs de taxi à Makokou, capitale de la province de l’Ogooué-Ivindo, qui a paralysé la ville, s’est soldée par la levée de quelques  barrières depuis le 30 mai 2020.

A l’origine de la grogne des taximen de Makokou, les 14 barrages érigés au sein du périmètre de la ville. Tous les corps confondus, policiers et gendarmes érigent ces barrages où les taximen étaient sommés de remplir les formalités.

Durant leur mouvement d’humeur,  ils ont trouvé une oreille attentive auprès du  maire central de Makokou, Guy Roger Ekazama. « J’ai observé que la délégation provinciale du ministère des Transports, et celle de la sécurité routière, exerçait les mêmes activités sur les barrages. Je leur ai demandé d’harmoniser leur travail.  Par ailleurs on ne verra plus en même temps sur certains postes, et la police et la gendarmerie. Ces deux corps se sont accordés pour que chacun ait un jour bien précis », a expliqué Guy Roger Ekazama. Les transports en commun de la ville ont retrouvé leur activité normale. Une reprise de travail qui a été bien  accueillie par les usagers qui avaient marché.

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