Alors qu’il est allé lancer le deuxième linéaire de la Transgbaonaise, ce 19 juin, le numéro un gabonais a affiché son mécontentement suite à la lenteur constatée dans l’exécution des travaux. Selon des sources proches de la présidence de la République, il aurait directement réprimandé le Premier Ministre.
Alors que l’axe 1 compris entre le PK24 et le Pk105 est déjà exécuté à près de 70%, sous la houlette de la société autoroutière du Gabon, le second axe confié à Colas a été officiellement lancé ce jour. Occasion pour le chef de l’Etat de vérifier l’avancement des travaux qui selon son appréciation accuse un grand retard.
Il n’a d’ailleurs pas caché sa colère et l’a fait savoir au chef du gouvernement séance tenante.
En outre, la réalisation du second axe de cette route économique implique un volet sociétal. Celui-ci vise à assurer une participation active de la population locale, dans cette logique, des mesures concrètes ont été mises en place. Au nombre desquels l’embauche et la formation de la main-d’œuvre locale. Sur les 100 emplois directs générés par le projet, 50% seront réservés aux habitants de la région. De même, sur les 200 emplois indirects, la moitié sera attribuée à la population locale. Cette approche vise à stimuler l’économie régionale et à réduire le chômage.
La sensibilisation aux questions de santé constitue également un pilier important du projet. À travers 10 campagnes d’informations et de sensibilisation aux MST/SIDA, les autorités souhaitent promouvoir la santé publique et prévenir la propagation de ces maladies. Cette initiative démontre l’engagement du gouvernement envers le bien-être de la population et sa volonté de garantir un développement durable.