Lassé par les rackets des policiers, le président du syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (SYLTEG), Jean Robert Menié, a appelé au terme d’une assemblée générale tenue samedi 27 avril, l’ensemble des taximen à effectuer une grève de cinq jours.
L’ensemble des piétons devront-il battre le bitume pour vaquer à leur occupation lundi prochain ? Il se pourrait que oui, si l’appel de Jean Robert Menié est suivi.
« Sachant compter sur la responsabilité du gouvernement gabonais, qui a toujours œuvré pour la paix sociale dans notre pays, nous espérons qu’avec cette grève de cinq jours, une solution rapide sera trouvée, pour mettre un terme à ce problème de contrôles intempestifs, pour permettre aux transporteurs de reprendre leurs activités » a-t-il dit.
Pour ce dernier, « ce phénomène de contrôles routiers plombent l’activité du transport dans notre pays ».
La décision d’équiper les policiers verbalisateurs de gilets identifiables, lancée par la préfecture de police de Libreville, il y a quelques jours, apaisera-t-elle cependant les tensions entre les deux camps.
Maxime OWONO