Pendant un mois, le pays a servi de terrain à l’armée belge pour tester sa capacité de déploiement en zone tropicale. En échange, les parachutistes gabonais ont aussi bénéficié de l’expertise belge.
Trois villes du pays, Lambaréné, Ndjolé et Mouila ont servi de lieux d’exercice pour l’armée belge, au cours de la troisième édition de la tropicale Storm, qui s’est achevé le 16 décembre 2019. L’opération a mobilisé les unités du «Special Operations Regiment » (SOR) et deux bataillons para-commandos. Parallèlement, les parachutistes locaux ont bénéficié de formations dispensées par des instructeurs belges. Ils ont aussi effectué des sauts depuis des avions militaires C-130 belges.
L’armée belge a réalisé des manœuvres telles que des combats en milieu urbain, des infiltrations par air, mer et rivières. Certains militaires gabonais ont pu prendre part à ces exercices.
Selon le colonel Tom Bilo, la Tropicale Storm 2019 a été, « un très grand cru ». « L’objectif principal était d’apprendre aux militaires des unités para-commandos à opérer dans des conditions rudimentaires en zone tropicale, dans une jungle inhospitalière où pullulent insectes et serpents », a-t-il expliqué dans une intervention.
Solange TAMO
