À l’issue du conseil rectoral de l’Université Omar Bongo (UOB), axé sur le bilan du fonctionnement et de la gestion de l’institution en période de covid-19, le recteur par intérim de l’UOB, Mesmin Noël Soumaho a expliqué que l’UOB qui accueille plus de 35 000 étudiants et 750 enseignants, est la zone de prédilection d’une multitude de pilleurs, de voleurs et de violeurs.
La barrière de protection de l’UOB et d’autres bâtiments de l’institution sont en train de recevoir une cure de jouvence pour accueillir les étudiants dans de meilleures conditions lors de la reprise des activités pédagogiques en septembre 2020. A entendre le recteur par intérim de l’UOB, la sécurité dans l’enceinte de l’UOB laisse à désirer. Cette cure de jouvence est bonne mais insuffisante puisque cette barrière a été fissurée à plusieurs endroits. L’établissement fait aussi office de passage pour se rendre à domicile pour les habitants des alentours de l’UOB. Il s’agit prendre des décisions plus pragmatiques que cosmétiques. » L’Université Omar Bongo, fait face à des pilleurs, à des voleurs, à des violeurs et que chaque jour, des splits sont vandalisés », a-t-il expliqué. Pour remédier à cette situation, Mesmin Noël Soumaho, a indiqué qu’il compte saisir le génie militaire le plus rapidement possible, afin qu’il puisse établir un devis pour le renforcement de la barrière de protection de l’UOB et d’autres mesures de sécurité.
Pamphil EBO