Plusieurs pots contenant du cannabis cultivé ont été retrouvés il y a quelques jours, dans une chambre du campus de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM). Cette découverte a été opérée par les agents de centre national des œuvres universitaires (CNOU) de l’USTM et intervient au moment où l’opinion publique fait preuve de solidarité envers les étudiants qui dorment à la belle étoile.
Nouvel opus dans le feuilleton de la situation des étudiants de l’USTM qui vivent difficilement depuis plusieurs jours privés de campus. Pour cause, le résultat d’une opération de terrain menée par les agents du CNOU qui ont intercepté une pépinière de cannabis appartenant à des étudiants. Un fait qui survient malgré la note d’information de N° 0164/ MERSTTCA/CNOU/CAB-DG, qui stipulait à tous les étudiants de quitter les lieux.
Ces derniers devront assurément répondre de cela devant la juridiction car la détention de cannabis est proscrite en terre gabonaise avec 30 ans d’emprisonnement et une amende égale au quintuple de la valeur de la saisie conformément aux dispositions de l’article 407 du Code pénal en vigueur.
Les mauvaises graines doivent être sanctionnées cependant n’oublions pas que la situation de calvaire que vivent les étudiants de l’USTM mérite de s’améliorer. Ce temple du savoir ne peut pas se permettre en 2022 d’avoir des futurs cadres du pays sans abri.
FNW
