Vie chère: le gouvernement s’engage à appliquer les recommandations des assises

«malgré d’abondantes ressources naturelles, le pays peine à réduire la pauvreté au rythme de sa croissance économique» indiquait la Banque Mondiale en décembre dernier. Un tiers de la population gabonaise vie en dessous du seuil de pauvreté. Pourtant les prix des produits de première nécessité ne cessent de flamber, fragilisant le pouvoir d’achat des ménages, avec des conséquences dommageables sur le panier de la ménagère.

Au fait de cette problématique, le gouvernement gabonais, les consommateurs et les opérateurs économiques ont ouvert ce 12 avril, les travaux des assises nationale sur la vie chère. Objectif « apporter des solutions pérennes et consensuelles à ce problème.

« Pour ce qui concerne le gouvernement nous prenons l’engagement devant vous, d’examiner rapidement la faisabilité des propositions qui résulteront de ces assises nationales, et de tout mettre en œuvre pour leur application dans les délais de réalisation de chacune de ces mesures » a indiqué le Premier ministre, Alain Claude Bilie Bye Nze a l’ouverture des travaux.

Malgré une nouvelle mercuriale entrée en Vigueur depuis le 1er octobre 2022, plusieurs opérateurs économiques véreux continuent de spéculer sur les prix, au nez et à la barbe des agents contrôleurs. Ces assises seront donc l’occasion de proposer des mécanismes permettant d’améliorer les dispositifs de lutte déjà existants.

Jusqu’au 13 avril les différentes parties prenantes vont discuter autour de quatre thématique. A savoir l’alimentation et la restauration ; le logement et la construction ; le transport, la santé et l’éducation ; la fiscalité et la parafiscalité.

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