Au sein du lycée Paul Indjendjet Goundjout, les autorités de l’établissement ont été confrontées à des comportements alarmants de la part de trois de leurs élèves, révélant une face sombre de la réalité en milieu scolaire. Ces actes ont conduit le conseil de discipline à prendre une mesure radicale : l’exclusion définitive.
Le premier cas concerne Engoh Charlain, élève en 1ère AB, qui a été surpris en possession de cocaïne. Un choc pour la communauté éducative, illustrant une fois de plus que même au sein des établissements scolaires, des jeunes se laissent entraîner dans des comportements illicites.
Le deuxième élève, Mbina Hearly Toussaint de la 2de LE3, a été pris avec des tessons de bouteille dans son cartable. En plus de cela, il a été signalé qu’il avait changé de classe sans l’autorisation préalable de l’administration. Ces actes témoignent d’une insouciance inquiétante et soulèvent des questions sur la supervision et le suivi des élèves au sein de l’établissement.
Enfin, l’élève Biteghe Alain Davy, en 2nde LE S, a commis l’acte choquant de braquer en uniforme scolaire devant le portail du lycée. Une démonstration choquante de violence qui remet en question la sécurité au sein de l’établissement et met en lumière l’urgence de prendre des mesures efficaces.
Ces incidents révèlent la problématique persistante de la violence en milieu scolaire, un phénomène qui, malheureusement, a coûté la vie à plusieurs enfants.
Ces trois cas loin d’être isolés au sein du paysage scolaire gabonais, soulève la problématique du manque d’implication réel de la tutelle, et des personnels administratifs sur la question. Et ce, malgré des campagnes de sensibilisation lancées à grandes pompes chaque année.
Mieux ces actes traduisent l’impuissance des pouvoirs publics de lutter dace à ce fléaux, ou simplement l’absence d’une réelle volonté d’en découdre avec les violences en milieu scolaire.