Très utilisée pendant le confinement par des entreprises, l’application de visioconférence Zoom a échappé à un procès de la Federal Trade Commission des USA pour avoir menti à ses utilisateurs sur le niveau de sécurité des données rapporte le site Agenceecofin.
C’est aux Etats-Unis que la polémique a été lancée lorsque la Federal Trade Commission (FTC), une agence gouvernementale chargée des pratiques commerciales, a accusé Zoom de volontairement offrir un faible niveau de sécurité. « Depuis au moins 2016, Zoom a induit les utilisateurs en erreur en prétendant qu’il offrait un chiffrement 256-bit de bout en bout pour sécuriser les communications des utilisateurs, alors qu’en fait il offrait un niveau de sécurité inférieur. Zoom a, en réalité, conservé les clés de chiffrement qui pouvaient lui permettre d’accéder au contenu des réunions de ses clients », a déclaré la FTC.
La plateforme numérique a, à cet effet, signé un accord l’engageant à fournir une meilleure protection des réunions des utilisateurs afin d’éviter des poursuites judiciaires. Elle doit également mettre en œuvre un programme de sécurité complet qui sera évalué tous les 2 ans par un tiers.
Zoom a vu son nombre d’utilisateurs exploser ces derniers mois, compte tenu de la crise sanitaire. L’application a servi d’espace de travail pour plusieurs entreprises qui se sont vues contraintes d’adopter le télétravail pendant la période de confinement.
Raïssa Moubecka
