Conscient des enjeux liés à l’épineux problème du conflit Homme-Eléphant (CHE) et soucieux d’apporter une réponse claire à la gestion de cette problématique, l’Agence Nationale de Parcs Nationaux du Gabon (ANPN) via le programme de Gestion du conflit Homme-Eléphant (GeFaCHE) a procédé ce 23 mars 2022, au lancement officiel de la base de données nationale des ressources naturelles et des CHE.
« Nous sommes à moins d’une année de la date de clôture du projet et nous sommes sensibles au résultat déjà atteint par le GeFaCHE. C’est important pour la banque d’être un acteur de développement aux côtés du gouvernement gabonais. A travers le lancement de cette base de données nationale de conflit comme éléphant, la banque est satisfaite d’avoir contribué à la matérialisation de ce bel outil. » a indiqué Rose Câline Cadet, la Représentante Résidente de la Banque Mondiale au Gabon et en Guinée Équatoriale
Totalement opérationnelle, cette base de données a été construite aux normes internationales. Elle a pour objectif de permettre la traçabilité des informations récoltées sur le terrain pour la gestion et la mise en place des outils d’atténuation du conflit. « La DGFAP et L’ANPN ont déjà construit 16 clôtures électriques sur le territoire national. De plus, le ministère des eaux et forêts ambitionne de construire 30 autres sur l’ensemble du territoire de 2022 à 2023 » a expliqué le secrétaire Exécutif de l’ANPN, Christian TCHEMANBELA.
Cette base de données va donc servir d’outil d’aide à la décision pour choisir les emplacements où devront être érigées les prochaines barrières. GeFaCHE est un projet dont l’accord de don a été approuvé par le conseil d’administration de la Banque mondiale le 2 septembre 2016, signé entre le gouvernement du Gabon et la Banque mondiale le 6 octobre 2016, entré en vigueur le 4 janvier 2017. Sa vocation est de réduire le braconnage des éléphants et les conflits homme- éléphant dans les zones ciblées à travers les activités de lutte anti-braconnage, afin de sécuriser les éléphants dans leur habitat et sécuriser les cultures contre les prédations des éléphants, protéger ainsi les moyens de subsistance des communautés locales.
