Compétitivité de la Filière Transport et Logistique : Un Comité interministériel en vue.

LIBREVILLE, GABON (medias241.com)- L’Agence Nationale de Promotion des Investissements (ANPI)-Gabon a accueilli une ce jour réunion de restitution des travaux réalisés par la cellule du Haut conseil pour l’investissement (HCI) spécialisée sur la compétitivité de la filière et logistique. Elle restitue 2 mois de travaux effectués par les administrations publiques et privés portant notamment sur questions de transport et de logistique de la filière bois.

Cette réunion prépare le Comité interministériel relatif au HCI qui se tiendra prochainement à l’ANPI-Gabon en présence du Premier Ministre notamment.

La réunion de ce jour a eu lieu en présence de Mme la Ministre de la Promotion des Investissements, M. le Ministre des Eaux et Forêts, Mme la Ministre des Transports et de la Logistique et Mme la Ministre de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat.

Contenu dans le Plan de Relance de l’Economie (PRE), la filière transport et logistique des produits forestiers, préoccupe par  la série des mesures onéreuses qui freinent la compétitivité.

«Cette rencontre avec les opérateurs du secteur transport nous a permis de faire le point sur la cherté des principales activités du port. Car, nous travaillons, depuis un mois, pour la compétitivité de la filière transport et logistique. Nous devons améliorer cette chaine logistique qui consiste à améliorer la qualité du service public et de simplifier les procédures administratives et bien d’autres », déclarée Madeleine Berre.

Les recommandations définitives de ces pré-conclusions seront soumises à l’appréciation du Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet. Ceci pour donner l’occasion de «simplifier les modalités et la transparence de la tarification, pour que chaque opérateur du secteur transport puisse trouver son compte. Ces recommandations donneront lieu à des actes règlementaires», a ajoutée le ministre de la promotion des investissements et des partenariats publics et privés.

Cette étude devra renforcer la compétitivité des filières économiques, au point de se focaliser sur le transport et la logistique qui constituent un élément central de compétitivité. Elle vise consécutivement à redéfinir le rôle de chaque acteur du secteur, pour rendre ses missions transparentes, distinctes et bien effectuées. Ce qui permettra d’améliorer la compétitivité des exportations de bois à l’export. Ce trafic représente près de 90 % des exportations du secteur bois qui devient la filière importante dans l’analyse de la réalisation de ces cas pratiques. Les objectifs généraux qui sont attendus, visent notamment : d’améliorer des produits à l’export et la qualité du service public et de simplifier les procédures administratives ; d’identifier les réformes, à mettre en œuvre afin de réduire les coûts et les délais dans les procédures à l’export et la mise en place d’une plate forme de dialogue entre les acteurs.

«Le port n’est pas seulement l’affaire de l’OPRAG. Nous avons des principaux acteurs tels que : les acconiers, les transitaires et bien d’autres. L’OPRAG joue un rôle qui consiste à réguler les activités du port. Il n’a pas l’autorité d’imposer les tarifs. C’est pourquoi, le guichet unique devient innovant. Ceci va nous permettre de rassembler toutes les procédures dans une même entité. Ces recommandations sont salutaires», a précisé le directeur général de l’office des ports et rades du Gabon (OPRAG), Sayid Abeloko.

Le fonctionnement du port d’Owendo se caractérise par la recrudescence des dysfonctionnements qui entraine souvent des délais de traitements substantiels et de coûts supplémentaires. Ces dysfonctionnements sont devenus d’autant plus importants, depuis, que l’entreprise Necotrans a fait faillite. C’est pourquoi, le port d’Owendo est classé comme celui le plus cher de l’Afrique centrale et de l’Ouest.

La conséquence de ses activités donne, cependant, des délais élevés, pour l’obtention des factures d’acconage, des BAE (entre 9 et 11 jours) et des BL (7 jours contre 3 avant) ; du refoulement des camions engendrant ainsi des doubles ou triples roulages ; du chargement et du déchargement des wagons lents et du manque de moyens logistiques se composant de pannes fréquentes des machines.

«Nous sommes confrontés aux principaux problèmes de logistique. Nous avons un manque criard de capacité de navires, pour effectuer le transport de nos produits vers les destinations respectives. C’est pourquoi, cette rencontre est la bienvenue. Elle nous a donné l’opportunité, de trouver des solutions sur le bon fonctionnement des activités du port d’Owendo. La compétitivité de ce port est freinée par des faiblesses tels que : les infrastructures routières dégradantes, de la surcharge des camions, de l’abolition de ladite surcharge au niveau des grumes», a indiqué Fréderic Ober, le directeur général de Precious Woods.

Tous les opérateurs présents à cette rencontre ont formulés des recommandations et, les trois différents domaines d’activités, subiront d’éventuelles rectifications avant de les remettre au Premier ministre, pour rendre ces réformes applicables.

«C’est que nous devons atteindre les différents objectifs que nous nous sommes assignés pour arriver en 2019. Nous devons faire en sorte que le port de Libreville ne soit plus un facteur de pénibilité», a conclu le ministre de la promotion des investissements et des partenariats publics et privés, Madeleine Berre.

 

 

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