Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) compte lancer un ambitieux projet de développement des infrastructures routières dans le cadre du Plan national de développement pour la Transition (PNDT). Ce plan vise à relancer et à achever plusieurs projets lancés précédemment par l’ancien régime, avec une enveloppe financière considérable.
Selon les informations fournies dans le document de cadrage du PNDT, le gouvernement entend investir pas moins de 200 milliards de FCFA dès cette année pour divers projets, notamment des travaux de réhabilitation sur plusieurs axes routiers majeurs du pays. Parmi ceux-ci figurent les axes Ovan-Makokou, Mayumba-Tchibanga et Port Gentil-Mbega.
Le coût total de ces projets s’élève à 198,3 milliards de FCFA, financé à la fois par l’État gabonais et ses partenaires internationaux. Cependant, malgré cette importante somme, seulement environ 15 milliards de FCFA ont été mobilisés par l’État jusqu’à présent, laissant un besoin de financement supplémentaire de près de 183 milliards de FCFA.
Il est prévu que ce programme nécessitera encore plus de fonds, environ 91 milliards de FCFA, pour les années 2025 et 2026, sous réserve de la mobilisation des financements nécessaires. Les travaux comprennent l’achèvement de plusieurs axes routiers stratégiques tels que Ndendé-Tchibanga, Port Gentil-Mbega, Mayumba-Tchibanga, Ovan-Makokou et Moanda-Bakoumba.
Ce plan triennal marque ainsi le début d’un vaste Programme de modernisation des routes nationales prévu de 2024 à 2026 par le gouvernement de Transition, témoignant de son engagement en faveur du développement des infrastructures routières pour le bénéfice de tous les Gabonais.
