Cité pour complicité passive dans une sombre affaire de viols sur plusieurs dizaines de jeunes footballeurs, Pierre Alain Mounguengui dont plusieurs proches collaborateurs sont aujourd’hui incarcérés dans le cadre de l’enquête à tout de même été réélu à la tête de la fédération gabonaise de football (FEGAFOOT) une réélection qui ne passe pas dans l’opinion publique gabonaise.
Appelés à élire, le président de la faîtière du sport roi au Gabon, les délégués ont choisi à 54,54% de renouveler leur confiance à Pierre Alain Mounguengui contre 36 % pour son challenger direct, Jérôme Efong Nzolo, un ancien arbitre international. Une élection qui serait passée inaperçu si le bilan du Président sortant n’était pas entaché par des scandales sexuels, financiers, et des résultats sportifs à rebours des moyens colossaux mis à la disposition du football Gabonais.
Sur sa page Facebook, Jerome Efong NZolo s’est dit au regret de constater que « la Commission électorale de la FEGAFOOT a fait preuve de partialité vicieuse » avant d’annoncer qu’il déposerait un recours auprès des instances internationales aux fins d’annuler cette « forfaiture électorale. »
De son côté Freddhy Koula un jeune consultant sportif dont les analyses font loi a décidé de ne plus parler du foot gabonais. « Je ne parlerai pas de foot gabonais pendant quelque temps. C’est la première fois que je vomis après avoir reçu une nouvelle » a-t-il déclaré.
