GABON : LE « COPIL CITOYEN » SE MUE EN PARTI POLITIQUE DE L’OPPOSITION

Le masque sur les réelles ambitions de Jean Valentin Leyama, Geoffroy Foumboula et Cie, leaders du « Copil Citoyen » un mouvement qui se revendiquait de la « société » civile » et qui s’était opportunément levé contre les mesures restrictives de lutte contre la propagation du coronavirus n’a pas tenu longtemps. Ces derniers viennent de créer leur parti politique, membre de l’opposition gabonaise

Pour les initiés des entourloupes politico-politiciennes du Gabon, c’était une évidence, « c’est le parcours naturel des organisations non-gouvernementale de l’opposition » glisse un internaute qui commentait l’actualité autour du Congrès extraordinaire du parti REAGIR, dont le board est trusté en majorité d’acteurs de la « société civile ».

Sans doute grisés par une popularité acquise pour beaucoup via les réseaux sociaux, les propriétaires du nouveau Parti veulent peser dans l’échiquier politique nationale, notamment lors des élections générales de 2023.

Pourtant, ce nouveau parti, sans élus ou représentativité nationale en dehors de Facebook apparait déjà comme un caillou dans les chaussures des grands partis d’opposition, dont la déliquescence et les guerres intestines se voient chaque jour.

Accusé un temps d’être la « tête pensante » du Copil Citoyen, Raymond Ndong Sima pourrait porter les couleurs de cette nouvelle formation politique lors de la présidentielle de 2023, pense savoir un autre observateur de la vie politique gabonaise.

S’ils sont libres de se constituer en parti politique, la mue d’une organisation qui se présentait en organisation non-gouvernementale, ressemble à une forme de tromperie de l’opinion publique, même s’il faut saluer l’engagement en politique de jeunes gens comme Geoffroy Foumboula, capables de défendre leurs idéaux sans à avoir recours aux Fake-news

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