AU Gabon, l’on compte une pléthore de partis politiques pour une population estimée à moins de 2 millions d’habitants. Le Gabon compte 76 partis politiques, c’est ce qui ressort de la première session plénière ordinaire du Conseil National de la Démocratie (CND).
Pour Séraphin Ndaot, président du CND, la floraison des partis politiques au Gabon dénote certes d’une manifestation de la démocratie, mais cache en réalité plusieurs autres motivations. La classe politique gabonaise est répartie en trois groupes. D’un côté les partis de la majorité présidentielle, d’un autre l’opposition et plus récemment l’arrivée des centristes.
Depuis 2015, 23 nouveaux partis ont vu le jour. Pris dans son sens strict, le rôle d’un parti politique est de nommer ses candidats aux différentes élections. Force est de constater que de cette pléthore partis, seulement quelques uns ont des élus locaux et nationaux.
Nombreux sont ces partis qui naissent à la veille d’une élection juste pour bénéficier du franc électoral. D’autres n’ont que pour seule ambition d’être des éternels soutiens, sans aucune ambition. Le dialogue politique d’Angondjé en 2017, avait opté pour certaines dispositions parmis lesquelles, celles relatives au financement des partis au Gabon. Celle-ci indique que le financement d’un parti est conditionné par l’obtention d’au moins un siège à chaque élection.
Pour Maître Séraphin Ndaot, ces dispositions doivent être mises en application, car comme le veut la mesure, tout parti qui au bout de trois élections n’a pas récolté de siège, doit être exclu de cette subvention.
Freddy MOUSSOUNDA
