Après trois jours de réflexions sur la transition énergétique au Gabon, le premier sommet du pétrole et du Gaz s’est refermé ce vendredi 22 octobre 2021. Occasion pour les différents acteurs du secteur des hydrocarbures d’échanger sur les problématiques liées aux mécanismes de mise en route de la « dépétrolisation » au détriment de l’utilisation des gaz propres.
La première journée de ce sommet portait sur des thèmes techniques à savoir les modes de financement de cette transition. La deuxième journée a pour sa part permis d’échanger sur les questions liées directement à l’exploitation du gaz avec des problématiques telles que Comment réduire le gaz torché ? Comment arriver à emmener ce gaz vers les zones rurales du Gabon. Au cours de la dernière journée, les discussions ont été plus restreintes, avec les opérateurs économiques gabonais pour comprendre comment faire pour intégrer ce tissu d’entreprises locales et autochtones qui veulent participer à cette transition énergétique.
La part du secteur privé dans ce vaste chantier revêt d’une importance capitale dans la mesure où ces opérateurs sont les principaux acteurs de ce challenge. Selon Yann Yangari chef de projet de la Task force sur la stratégie gazière il était question de comprendre « qu’est ce qui a est mis en œuvre dans le nouveau décret adopté par le conseil de ministre et par le chef de l’Etat pour les entreprises gabonaises et pour les entrepreneurs gabonais qui veulent agir sur le secteur. »
Ce sommet a surtout permis d’activer des leviers de financement pour amorcer cette transition énergétique. Plusieurs bailleurs de fonds dont la Banque Mondiale et d’autres institutions internationales se disent prêts à accompagner cet ambitieux projet. Les investissements carbonés étant de moins en moins attractifs pour les investisseurs internationaux, il ne fait aucun doute que le Gabon pourra très prochainement migrer vers l’utilisation de gaz propres, gage d’une gestion durable des énergies.
