« L’AJEV de Brice Laccruche Alihanga veut tuer le Parti Démocratique Gabonais »

LIBREVILLE, GABON (medias241.com)-Selon les bruits de couloir du « palais du bord de mer », l’actuel directeur de cabinet d’Ali Bongo et ses «sbires» travailleraient actuellement pour faire disparaitre le parti de « masse » du giron politique gabonais. Pour mettre en exécution son plan, l’homme qui parle à l’oreille du prési… aurait réunit ses «soldats» de l’Association des Jeunes Émergents Volontaires (AJEV) il ya deux mois au locaux de la plateforme au Charbonnages pour concocter un plan ‘’Anti PDG’’, apprend-on d’un ajévien qui a requit l’anonymat.

«On comprend mieux «l’agitation » des rencontres et manifestations organisées à l’intérieur du pays par l’AJEV à l’approche des législatives. Et oui, je vous confirme que des informations qui nous reviennent, cette plate-forme soi-disant associative manœuvre pour cela actuellement. Pour moi, Brice Laccruche Alihanga veut tuer le Parti Démocratique Gabonais (PDG)», s’est confié Alfred Lingoula, un militant actif du parti au pouvoir.

Le bon «moment », aurait indiqué un des «proches » du DC, n’est autre que la période des législatives avenirs. Faire agir «l’Or JEUNE », autrement dit « ne pas faire du vieux avec du neuf », c’est le maitre « mot » des « Ajeviens » déjà en campagne sur toute l’étendue du territoire national.

En effet,  que ce soit à Libreville, dans le département de la Lekabi-Lewolo, à Moabi, Oyem, Bitam, dans départementale de la Douigny, à Makokou, au cap Esterias pour ne citer que ces quelques régions, il ne se passe plus une semaine sans que les «soldats » de la «Team BLA» ne soient vus entrain de faire des «dons» de cartons de dindons, de savons, et autres choses qui sont à «assujettir» les «pauvres villageois». Parce que m’apportant finalement aucun développement.

Vu sur cet angle, les élections législatives avenirs «devraient » donc permettre à l’AJEV de Laccruche Alihanga de se débarrasser peu à peu du PDG et de s’arroger tous les leviers du pouvoir. Etant donné que, ces derniers temps, les nominations dans la grande administration sont subordonnées au fait d’être adhérent de cette plateforme.

Plaidoyer pour la jeunesse gabonaise, un livre dans lequel le directeur de cabinet d’Ali Bongo appelle de ses vœux un rajeunissement de la classe dirigeante, témoigne à n’en point douter le vœu de « BLA » d’envoyer à la retraite les « papas là qui sont là depuis kalakala ». Seulement, plusieurs militants du parti de «la régénération et de la revitalisation» apprécient mal le fait que l’AJEV, au détriment des autres mouvements en soutien des actions du  grand camarade président du parti démocratique gabonais, évolue en marge de toutes consignes du parti crée par Omar Bongo.

«L’affaire là de l’AJEV…Je ferme ma sale bouche de fils des profondeurs du Mayombe… Pourtant le chef ABO avait déjà bombé le torse lors de la dernière palabre, pardon!…le dernier congrès de sa famille politique. Histoire de dire non aux associations, source des divisions au sein du grand parti des masses. Mais de quelle bénédiction particulière l’AJEV bénéficie-t-elle? Pourquoi avoir encore créé un mouvement des jeunes, « émergents » fussent-ils, alors qu’il existe déjà, au sein du parti au pouvoir, une instance des jeunes? Voudrait-il contredire le sage qui conseille que trop de chiens tue la chasse?, des interrogations d’un pédégiste relayées par une journaliste dans le groupe de presse «le Club de la presse».

Celui qui gère l’agenda, le courrier, les audiences et les dossiers les plus sensibles  du locataire du «bord de mer» envisage-t-il de salir la «main blanche de Louis» et se créer une cohorte d’ennemis, y compris dans son propre camp.

«Après les forces centripètes des profito-situationnistes du Mogabo, ce sont les forces centrifuges ajéviennes qui sont à présent à l’œuvre. Leurs tentations de fonder un mouvement parallèle à notre parti se multiplient et sont visibles, mais en PDGiste que je suis-je peux vous dire qu’ils vont se cogner », indique M.D, de la 3eme fédération du 2eme arrondissement de la commune de Libreville.

A l’exemple de Karim Nziengui qui ambitionne  briguer aux prochaines législatives le 1er siège du 5ème arrondissement  de Libreville dont le mandat est détenu actuellement par  Guy François Mounguengui Koumba, du parti au pouvoir, l’Association des Jeunes Émergents Volontaires (AJEV) pourrait donc présenter sur toute l’étendue du territoire, ses candidats.

« Je veux être député dans ce siège. Nous pensons que la société civile, la jeunesse doit  dorénavant être là où l’on prend les décisions qui engagent la Nation gabonaise», avait souligné Karim Nziengui au micro de nos confrères de gabonactu. com

Pour l’Association des Jeunes Émergents Volontaires (AJEV), le « mot d’ordre » du président fondateur est clair: «il faut ratisser large», nous a confié un ajévien, sous anonymat.

Alors que vient d’être lancée l’opération de révision de la liste électorale et en attendant les dates des élections législatives, l’AJEV manque déjà de politesse au parti du secrétaire général Eric Dodo Bounguendza.

Une réunion de bilan des tournées initiées par la «plateforme» est prévue la semaine prochaine, selon nos informateurs. Et, une première liste des candidats y sortira, nous a-t-il confié.

A suivre…

 

 

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