En réponse à certains de ses détracteurs qui lui opposaient que l’obligation de porter un masque avait une incidence négative sur le panier de la ménagère, le Président français, Emmanuel Macron a déclaré lors d’une interview, ce mardi 21 juillet, que « L’État, et le contribuable français, n’a pas vocation à payer des masques gratuitement pour tout le monde tout le temps. Donc je pense que ça doit rester une politique sociale.»
Une réponse du Président Macron qui fait écho à la stratégie du Gouvernement Gabonais qui avait choisi de mettre les masques à la disposition des couches sociales défavorisées et des professionnelles de Santé et de La Défense. Comme le Gabon, la France a rendu obligatoire le port du masque dans les lieux publics depuis lundi 20 juillet. Toute personne ne respectant pas cette obligation est susceptible de recevoir une amende 135 euros.
La pandémie du coronavirus a montré les limites des grandes puissances occidentales. Aux Etats-Unis par exemple, la situation est proche de devenir incontrôlable. Par comparaison les pays africains à qui les organismes internationaux prévoyaient l’hécatombe, semblent plutôt mieux s’en sortir. Une Occasion pour les autorités gabonaises de se féliciter au vu des résultats de leur stratégie de riposte.
La sortie d’Emmanuel Macron, Président d’un pays, dont la gestion est souvent prise comme argument, à le mérite de fixer les limites de la politique sociale d’un Etat, et de prouver que dans les mêmes proportions, les pays africains, le Gabon y compris, n’ont pas à rougir de leurs politiques de ripostes et d’accompagnement contre le coronavirus.
