En 2016, la frontière était mince entre les organisations de la société civile et certains acteurs politiques. Syndicaliste réputé du secteur de l’éducation nationale, Marcel Libama s’était retrouvé en tant que porte-parole de Jean Ping sur un plateau de télévision. Le souvenir de cette soirée continue de hanter le responsable syndical.
De Marc Ona Essangui dont les récits de cette époque pas si lointaine en font un faiseur de roi dans l’opposition, à Georges Mpaga qui avait appelé, «les Gabonais » à voté massivement pour le candidat de l’opposition. Certains leaders dit de la « société civile » ont démontré avec le temps combien certaines postures faisaient plus partie du modèle économique que l’engagement citoyen comme ils continuent à tenter vainement de le faire croire.
Plus important, ces postures en faveur de Jean Ping, qui étaient selon Colette Rebouka, une de ses plus fidèles collaboratrices, rémunérées au prix fort, ne disqualifient-elles pas des personnalités comme Georges Mpaga à parler au nom de la société civile comme s’il agissait comme une entité neutre ?
Dans ces conditions de mélanges de genre, comment ne pas croire que certains mouvements sociaux de la « société civile » et de certains syndicats, n’obéissent pas à l’agenda de certaines officines politique tapis dans l’ombre ?
La dernière rencontre entre le National democratic Institut (NDI) et certains leaders sociaux tous discrètement encarté dans un camp politique laisse songeur sur la sincérité de leur volonté à aboutir à des élections générales apaisées.
