En revenant sur ce qu’il qualifie d’attaque de son QG, le candidat malheureux à la présidentielle de 2016, Jean Ping, a accusé formellement Jean-Yves Le Drian, ancien ministre des Affaires étrangères françaises, d’avoir planifié cette attaque. Ces déclarations sensationnalistes visent à discréditer les élections d’août 2023 et soulèvent des doutes quant aux véritables motivations de l’ancien chef de l’opposition.
« Vous savez, Ali est venu dans un hélicoptère. J’ai appelé cela la nuit des longs couteaux Au cours de cette nuit, il est venu lui-même dans un hélicoptère Puma avec un bazooka Et ils ont tiré à la mitrailleuse lourde sur mon QG. Vous allez peut-être être surpris, mais il était avec Le Drian », a déclaré Jean Ping, devant un auditoire étonné, plusieurs années après les événements.
Certains analystes estiment que ces déclarations du président élu visent à discréditer la participation de l’opposition à la présidentielle de 2023, qu’il considère comme inutile, car il aspire à une transition qui lui donnerait le pouvoir de l’État. Cette posture semble dépourvue de réelle stratégie et soulève des interrogations quant aux véritables intentions de Jean Ping.
Le laxisme de la justice gabonaise Depuis 2016, Jean Ping bénéficie d’une certaine impunité qui lui permet de se livrer à toutes sortes de dérapages. Après avoir proféré des appels à la guerre civile sur les ondes de France24, il récidive cette fois en accusant le chef de l’État en exercice d’avoir tiré sur son QG en 2016, sans craindre aucune poursuite judiciaire, malgré les conséquences néfastes pour l’image du Gabon que de tels propos peuvent engendrer.
À 80 ans et sans activités politiques notables depuis 7 ans, Jean Ping, qui rêve toujours de devenir président de la République, n’a plus grand-chose à proposer. Ses proches les plus influents l’ont pratiquement abandonné politiquement. Aujourd’hui, son absence lors des manifestations officielles de l’opposition témoigne de son insignifiance dans la scène politique gabonaise. Cette situation difficile semble être à l’origine de ses sorties médiatiques indignes d’un homme qui a occupé un certain niveau de responsabilité.
