Renouvellement du CGE : l’opposition Gabonaise incapable de s’unir en dehors de « Facebook » ?

L’incapacité de deux plateformes de l’opposition de s’accorder pour proposer une liste consensuelle de ses membres devant siéger au bureau du Centre Gabonais des élections (CGE), est-elle un échec qui ne dit pas son nom ?

Au lendemain de l’installation au « forceps » des représentants de l’opposition au CGE, Le « PG41 » de Louis Gaston Mayila ne mâchent pas leurs mots pour qualifier l’attitude des membres de la « Plateforme Alternance 2023 » dirigée par Paulette Missambo, la présidente de l’Union nationale.

Faute de consensus dans leurs rangs, ces derniers ont refusé de participer à l’élection des membres du bureau du CGE. Pourtant, Jean Gaspard Ntoutoume AYI, ancien porte-parole de Jean Ping, Jean Valentin Leyama, ancien directeur de cabinet du Président, Maganga Moussavou, ancien VPR, ont eu du temps pour accorder leurs violons.

Devant cette perte manifeste de temps qui allait à l’encontre des dispositions légales, Lambert Matha, le ministre de l’Intérieur a choisi de poursuivre le processus du renouvellement du CGE avec les opposants disponibles à cet effet.

Mal lui en a pris, car les « précieux » de la « Plateforme Alternance 2023 », Jean Gaspard Ntoutoume AYI en tête, ont vite fait de dénoncer une « violation du Code électorale ». Lui et ses compères auraient décidé de saisir la Cour Constitutionnelle.

Une saisine au sortir de laquelle l’opinion pourrait toujours ne pas être fixée sur ce qui empêche cette partie de l’opposition de coucher sur une feuille, quelques noms. A moins que cette unité ne soit que de façade ?

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