Au Gabon, le sida touche près de 60 000 personnes, mais seulement 38 000 d’entre elles sont sous traitement. Selon des chiffres officiels, près de la moitié, serait sorti du circuit de traitement.
Pays a revenu intermédiaire, le Gabon supporte sur ses propres fonds son programme national de lutte contre le sida. Si la chaîne d’approvisionnement en antirétroviraux souffre parfois de quelques manquements, le pays a fait d’énormes avancées en matière de lutte contre le sida.
Pourtant, le Programme national de lutte contre le Sida (PNLS) semble ne plus mobiliser autour de cette maladie, en dehors du 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le Sida. Cible la plus exposée à la contamination, notamment à cause d’un difficile accès à l’information, les 19-35 ne bénéficient plus des campagnes de sensibilisation de jadis.
Le PNLS ne disposant même pas d’un site internet, il est quasi impossible de se documenter sur la maladie. D’ailleurs en dehors des organisations internationales, les chiffres officiels sur le Sida, nouvelles contaminations, prévalence par année, sont une denrée rare. Inacceptable en 2022.
