Par l’arrêté N° 00017/MS/CAB-M, le ministre de la Santé, Max Limoukou, a fixé les conditions de la prise en charge médicale des patients atteints de covid-19. Ils bénéficient d’un suivi minutieux et rigoureux biquotidien sur le plan clinique, biologique, radiologique et électrocardiographie de haute qualité.
L’article 12 de cet arrêté pris le 6 avril 2020, stipule que tout protocole ne peut être prescrit que par les médecins dûment désignés au sein des équipes de prise en charge dans les structures retenues par le comité technique pour la prise en charge des patients atteints de covid-19.
A ce titre, le traitement doit être dispensé et administré en milieu hospitalier sous surveillance médicale stricte et sous la responsabilité d’un staff médical qui sera désigné par les établissements de santé retenus pour la prise en charge des patients graves infectés par le virus SRAS CoV2. La liste des membres du staff médical ainsi que des patient mis sous traitement doit être notifiée au comité technique.
La mise sous traitement pour tout patient atteint de covid-19 est conditionné par la réalisation d’un bilan minimal. Il s’agit d’hémogramme, goutte épaisse/test de diagnostic rapide du paludisme, urée, glycémie, creatininémie, ASAT/ALAT, tomodensitométrie thoracique, procalcitonine, D-dimètres et un électrocardiograme biquotidien.
Au sujet du protocole de traitement des patients atteints de covid-19, la prise en charge varie en fonction de trois formes : forme asymptomatique, forme simple et des formes modérées et sévères. A l’endroit de ces derniers patients, le traitement spécifique à base de molécules ayant une efficacité antivirale probable parmi les suivantes : Lopanivir/Ritonavir, Hydroychloroquine, Remdesivir. En cas de traitement par l’hydroxychloroquine, il peut être associé à l’Azithromycine sur décision de l’équipe médicale.
Depuis quelques jours, des personnes à l’humour macabre se cachant derrière de faux profils sur les réseaux sociaux comparent, au mépris de la détresse de certains patients, le nombre de guérison au covid-19 dans certains pays africains, à ceux du Gabon.
Pamphil EBO
