75 ans des Droits de l’homme : Ndong Sima fait l’éloge du bilan de Lee White

A Genève le 12 décembre, lors d’un segment de haut niveau dans le cadre du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, le Premier ministre de la junte a endossé les politiques climat mises en œuvre par le régime déchu, dont l’ex-ministre Lee White était la coqueluche.
Comme l’écrit un illustre confrère, Raymond Ndong Sima a rappelé les efforts de son pays pour la préservation de l’environnement concomitamment aux droits de l’homme. «Face à la crise climatique qui menace nos modes de vie, notre pays a depuis la convention-cadre de Rio pris conscience que l’environnement n’est pas une simple abstraction, mais bien l’espace où vivent les êtres humains et dont dépend la qualité de leur vie et leur santé» a-t-il déclaré.

S’il est vrai que la convention-cadre de Rio date de 1992 sous la férule d’Omar Bongo Ondimba, qu’une réécriture récente de l’histoire absout tous les péchés. Il est aussi bon de rappeler que c’est sous l’entregent du Britannique Lee White que les politiques publiques en matière de préservation des écosystèmes ont pris une tournure internationale.

Le thème de ce 75e anniversaire a été une aubaine pour Raymond Ndong Sima, qui aurait eu du mal avec une problématique plus humaine à présenter son pays comme un parangon de vertu en matière de droits de l’homme, alors que la presse est muselée et que les journalistes les plus courageux exercent dans la peur de se faire kidnapper par les très courageux « services ».

Une situation qui lui a bien servi, lui qui a nommé dans son cabinet la «moitié de son village», ainsi que ses propres enfants, sans faire l’objet d’une seule critique dans une certaine presse.

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