S’il est vrai que la convention-cadre de Rio date de 1992 sous la férule d’Omar Bongo Ondimba, qu’une réécriture récente de l’histoire absout tous les péchés. Il est aussi bon de rappeler que c’est sous l’entregent du Britannique Lee White que les politiques publiques en matière de préservation des écosystèmes ont pris une tournure internationale.
Le thème de ce 75e anniversaire a été une aubaine pour Raymond Ndong Sima, qui aurait eu du mal avec une problématique plus humaine à présenter son pays comme un parangon de vertu en matière de droits de l’homme, alors que la presse est muselée et que les journalistes les plus courageux exercent dans la peur de se faire kidnapper par les très courageux « services ».
Une situation qui lui a bien servi, lui qui a nommé dans son cabinet la «moitié de son village», ainsi que ses propres enfants, sans faire l’objet d’une seule critique dans une certaine presse.