« Plusieurs mercenaires et snipers français lourdement armés ont été arrêtés près de l’aéroport, il tentait d’assassiner le Président Archange Touadéra » pouvait-on lire sur les réseaux sociaux ce lundi en début de soirée. Après l’arrestation de quatre soldats français de la Minusca aux abords de l’aéroport de Bangui.
Dans un communiqué, l’Ambassade de France en République centrafricaine a regretté un « incident ». « L’équipe de protection rapprochée du général Marchenoir, chef d’état-major de la Force de la Minusca, composée de quatre militaires français, a été arrêtée cet après-midi à l’aéroport de Bangui. Ces 4 officiers de sécurité escortaient le Chef d’état-major de la Force de la Minusca pour prendre le vol Air France avec leur équipement professionnel. »
Une information aussitôt reprise par la la Minusca dans un autre communiqué : « Quatre membres du personnel de la MINUSCA chargés de la protection rapprochée du Chef d’état-major de la Force de la MINUSCA ont été arrêtés lundi après-midi devant les installations de l’aéroport international de Bangui-M’poko. Ces derniers venaient d’accompagner le Chef d’état-major en partance pour la France. »
Pourtant sur internet l’information relative à une tentative d’assassinat du Président Touadéra par des éléments français semble ne pas s’estomper. C’est sans doute l’usage d’un véhicule banalisé par les quatre militaires en mission officielle qui a mis le feu aux poudre.
Aucun communiqué officiel des autorités centrafricaines ne permettait jusqu’a ce 22 février de statuer sur le sort des quatre soldats.
