Elections municipales: Le Bilan médiocre de Vincent Essone Mengue à la Mairie d’Oyem.

Alors qu’il quitte la mairie d’Oyem, une phrase résume bien le bilan de Vincent Essone Mengue : « Beaucoup de bruit pour rien ». C’est le sentiment partagé par ces anciens collaborateurs au sortir du Conseil municipal électif de ce dimanche.

Côté bruit, ce sont des prises de paroles intempestives et inutiles, celui qui se voyait ministre de Jean Ping (candidat à la présidentielle de 2016) n’a jamais pris la pleine mesure de son mandat à la tête de la mairie d’Oyem le chef-lieu du Woleu-Ntem une province du nord du Gabon.

Absence d’un réel plan de collecte des ordures ménagères, zéro innovation dans la gestion locale, absence de transparence. Le bilan du coordonnateur de campagne de jean ping pour le Woleu-NTem est un échec que les populations d’Oyem n’ont pas manqué de sanctionner dans les urnes dès qu’elles en ont eu l’occasion.

Un échec incompréhensible, les attentes des populations étaient nombreuses et réalisables dans un projet local « le maire s’est comporté durant tout son mandat comme s’il était en campagne ou ambassadeur d’un homme politique » au lieu de repenser les services de la ville d’Oyem.

Alors que son passage à la mairie est déjà oublié, et que s’ouvre dès cette semaine de nouvelles perspectives pour la ville d’Oyem, lors d’une conférence de presse tenu ce week-end l’ancien maire d’oyem pointe un doigt accusateur vers le gouvernement et le pouvoir central, l’accusant d’avoir réduit le champ de manœuvre budgétaire de la mairie en validant un redécoupage administratif de la commune d’Oyem qui a fait passer le nombre de maires de 3 à 11. Il pointe aussi l’absence de soutien de l’administration centrale au sujet des logements des maires d’oyem. Des revendications corporatistes, serait-on tenté de dire, de surcroît envers un gouvernement qu’il disait ne pas reconnaître. Il s’agit là d’un autre débat.
Arrivé par effraction à la tête de la mairie d’Oyem, alors que le PDG (au pouvoir) avait la majorité des conseillers, il aura brillé par un manque de génie qui fait dire à Stella, vendeuse au marché centrale : « Ils ont toujours raison jamais tort, mais le terrain zéro résultat. »

L’expérience de la ville d’Oyem qui se réveille avec la gueule de bois devrait interpeller les élus locaux de la majorité et de l’opposition sur le rôle local des projets politiques qu’ils portent, car c’est devant ces populations qu’elles soumettent les bilans de fins d’exercices. Bien que le sujet de la décentralisation n’ait jamais été effectif, il s’agit en tant que responsable politique local d’impulser un peu de l’offre que l’on oppose à l’échelle nationale.

Toutes proportions gardées, si la ville d’Oyem était un test d’application de l’offre politique de la Coalition pour la Nouvelle République (opposition-jean ping) difficile de rester en admiration devant le bilan médiocre de celui qui est désormais l’ancien maire d’Oyem et qui aura désormais toute la latitude de poursuivre la politique des meetings qu’il n’aurait jamais dû quitter.

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