Faustin Boukoubi, président de l’Assemblée nationale, a déploré ce 13 juillet 2020 les simagrées des procédures législatives, faisant ainsi allusion à tous les anciens barons du pays qui critiquent, notamment sur les réseaux sociaux, le projet de loi portant modification du Code pénal adopté en juin 2020, à l’Assemblée national et au Sénat.
Au lendemain de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale, son président s’est exprimé à propos de l’agitation sur la toile de la classe politique gabonaise autour du projet de loi portant modification du code pénal. « On peut tout au plus déplorer les simagrées de ceux qui pourtant connaissent les procédures législatives et maîtrisent aussi bien les réalités de notre pays », a ironisé Faustin Boukoubi, dans une interview accordée au quotidien L’Union.
Il a souligné que le déchaînement de ces internautes ne le surprenait pas, car ce sont des émotions qui s’expriment spontanément. « Seules l’émotion ou la subjectivité expliquent cet acharnement contre l’Assemblée nationale qui n’est qu’un maillon de la procédure législative », a ajouté le numéro un de l’Assemblée nationale. Rien ne saurait donc expliquer le remue-ménage autour de cette modification du Code pénal, qui aura été faite selon les règles d’usage. Le projet de loi initié par le gouvernement et adopté en Conseil des ministres, a ensuite été examiné en urgence à l’Assemblée nationale, puis au Sénat.
Pamphil EBO
