le CTRI a choisi le .COM au lieu du .GA, pour pour l’hébergement de son site internet, et a confié la gestion de son domaine à une compagnie étrangère, alors que les compétences locales, notamment celles de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF) étaient disponibles et n’auraient pas boudé de mettre leurs compétences en avant.
En lieu et place d’une société gabonaise, c’est le canadien PlanetHoster INC qui s’est vu confier l’achat du nom de domaine et l’hébergement du site ctrigabon.com. Bien que la société semble donner les gages d’une entreprise experte en la matière, on peut regretter que, réputé être le chantre d’une préférence nationale, le CTRI ai choisi une entreprise étrangère plutôt qu’une gabonaise pour son site internet qui, sans faire injure à qui que ce soit, ne présente aucune fonctionnalité extraordinaire pour ne pas dire médiocre.
Il s’agit en effet d’un simple site statique en HTML, sans défis graphiques comme nous avons pu le constater. D’ailleurs, quelques heures après le communiqué du porte-parole du CTRI, le site internet était inaccessible en raison d’une erreur serveur (Erreur 508). Les pages « communiqués » et « annonces » en plus d’être redondantes ne sont pas accessibles sur la version mobile en raison d’une absence de Web responsive, ce qui semble trahir une précipitation, un amateurisme ou un manque de rigueur dans la construction de la vitrine numérique de la première instance du pays.
À ce niveau de responsabilité, on aurait pu s’attendre à quelque chose de plus dynamique, élaboré, prestigieux et surtout sécurisé. Car à première vue le nouveau site internet ne présente aucune sécurité. Ce qui signifie que les données échangées entre le navigateur de l’internaute et le site web ne sont pas chiffrées et peuvent être espionnées par n’importe quel quidam.
Tant de points de vigilance et d’autres que nous taisons volontairement qui interrogent sur la pertinence d’un communiqué officiel pour le lancement de ce blog.
