Le ministre de la Forêt et de la mer, de l’environnement et du plan climat, Lee White à la tête de la délégation gabonaise et la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, Nanette Longa Makinda, ont pris part du 30 juin au 1er juillet 2019, au Sommet d’Abu Dhabi, consacré à l’Action sur le climat.
Par sa présence aux Emirats Arabes-Unis, le Gabon a marqué une fois encore, son engagement dans la lutte contre les changement climatiques dans le monde. Le Sommet d’Abu Dhabi est une rencontre, inscrite au calendrier de mise en harmonisation de la voix africaine qui sera portée le 23 septembre 2019, à New York, durant le grand sommet consacré aux dérèglements climatiques parallèlement à la 74ème Assemblée générale des Nations Unies.
Au cœur de cette rencontre à Abu Dhabi, Lee White, Nanette Longa Makinda et Tanguy Gahouma Bekalé, conseiller spécial du président de la République, ont entre autres actions, organisé le cadre des concertations ministérielles entre membres de la CEEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale).
Un cadre de concertation ministériel autour notamment d’une table ronde et de plusieurs autres réunions avec les responsables administratifs de haut rang de l’Action climat au monde préparant ce rendez-vous.
Le 30 juin 2019, Nanette Longa Makinda, s’est exprimée au nom des pays membres de la CEEAC face à la communauté internationale dans un plaidoyer sur le rôle et la fonction du Bassin du Congo dans la lutte contre les changements climatiques.
Plus tard, la délégation gabonaise a rencontré le directeur exécutif du Fonds vert pour le climat, Yannick Glemareck, pour parler du financement octroyé par son institution au Gabon. Un financement qui avoisine le milliard de francs CFA.
Une marque d’encouragement, qui était en février 2017, la première étape du processus de financement des projets et de des politiques du Gabon en matière de lutte contre les changements climatiques par des fonds internationaux multilatéraux.
Avec Yannick Glemareck, il était aussi question de mettre en place de nouveaux mécanismes de financement adaptés aux pays de haute couverture forestière mais possédant un faible niveau de déforestation. Un mécanisme dont devrait pouvoir bénéficier sur le long terme le Gabon.
La délégation gabonaise a également rencontré l’administrateur du Programme des Nations -Unies pour le développement, Achim Steiner, pour appuyer le rôle de la diplomatie climatique du Gabon.
Pour rappel le Gabon assure la présidence en exercice de la CEEAC. Le secrétariat général de la communauté lui, se charge de la coordination avec les différentes entités pour une pleine mobilisation autour de la question.
Rhona Charline M’WENKONDET