Alors que ce lundi 24 Juin 2019, la population gabonaise subissait de plein fouet la décision d’augmentation des tarifs de transports urbain de la coalition Nationale des Syndicats du secteur des transports urbains, un communiqué émanant du ministère des Transports et du tourisme ce même jour a rejeté en bloc toute hausse.
Ledit communiqué tient lieu d’appel à la vigilance des uns et des autres. Tout comme Aloise Bekalé Ntoutoume, secrétaire général du ministère qui a signé le communiqué au nom du ministère, le gouvernement gabonais avoue son étonnement face à l’annonce d’une augmentation des frais de transport urbains à Libreville. « A l’initiative d’une pseudo coalition Nationale des Syndicats du Secteur des transports terrestres ».
Pour le ministère, il n’est pas question de céder la place à l’anarchie, et laisser n’importe qui, fixer les prix des transports à sa guise.
« Le ministère rappelle que la fixation des prix dans ce secteur est régie par des dispositions légales et réglementaires contrôlées par les seuls pouvoirs publics», indique le communiqué.
Le ministère des Transports invite les partenaires sociaux «à la retenue», par conséquent, «rassure les usagers que le tarif applicable reste inchangé».
Si l’augmentation de 100 FCFA sur toute distance exigée par la Coalition nationale des syndicats du secteur des transports urbains n’a pas été effective sur l’ensemble de la capitale, certains usagers ont tout de même déboursé 200 FCFA sur les distances auparavant payées à 100 FCFA. D’autres ont été forcés suite à des altercations avec les taximen, de payer 300 FCFA sur les anciens tarifs coûtant 200 FCFA.
Cette fausse hausse des tarifs urbains s’est répandue comme une traînée de poudre dimanche 23 juin 2019, en soirée.
Le ministère des Transports «appelle les uns et les autres à une plus grande vigilance».
Rhona Charline M’WENKONDET
