Invité du Talk sur Africa24 avec Babylas Boton, Me Ange Kevin Nzigou, avocat des frères Laccruche Alihanga, a eu du mal a tenir un argumentaire cohérent, cette sortie a encore un peu plus enfoncé ses clients selon certains observateurs.
« La vérité, c’est que nous n’avons pas accès au dossier, nous ne savons pas pourquoi Mr Alihanga et son frère au demeurant sont en détention. Nous ne savons pas ce qu’on leur reproche » déclarait l’avocat de la défense lors de son passage sur la chaîne panafricaine. Pourtant, les chefs d’accusations qui pèsent sur les clients de Maitre Nzigou sont connus du grand public. Le procureur en charge de l’instruction de l’affaire avait rendu publique l’affaire au cours d’un point de presse.
Brice et Grégory Laccruche Alihanga sont poursuivis pour des faits de détournements de fonds, blanchiments de capitaux et concussion. Leur avocat semble à ce jour, l’une des rares personnes, sinon la seule, proche du dossier qui semble l’ignorer. Pourtant dans une autre vie, un collectif politique auquel appartient Me Nzigou n’a jamais eu assez de mots dure contre l’ancien directeur de cabinet.
C’était mal connaître l’excellent Babylas Boton qui aura fait vivre un calvaire télévisé au jeune avocat, lui rappellant des faits et des évidences connues de toute l’opinion publique. Une séquence au cours de laquelle Me Nzigou a vraiment eu du mal a tenir un discours cohérent, loin du monologue de sa dernière conférence conférence de presse au cours de laquelle il annonçait que ses clients avaient été victimes d’agressions sexuels, sans en apporter le moindre élément d’appréciation au public. Une agression décrite sur Internet comme étant le plagiat d’un film américain.
Les sorties médiatiques de Me Anges Kevin Nzigou, au demeurant membre d’un parti d’opposition qui défend avec un zèle rare des proches du cabinet présidentiel ont fait dire à un internaute que « « Lorsqu’un Avocat qui affirme péremptoire une chose sur le terrain politique en vient à soutenir sans gène la position contraire juste pour disculper son Client qu’il a combattu sur le terrain politique, c’est la crédibilité de toute la profession et son rapport à la vérité (même Judiciaire) qui apparaissent douteux aux yeux des justiciables et de l’opinion.
L’exercice de la profession d’Avocat doit être déclaré incompatible avec le statut d’acteur politique de premier plan par le Barreaux du Gabon. Il y va de l’image de toute la corporation. »
Jusqu’où ira l’avocat du collectif « Appel à agir » ? C’est la question qu’il convient de se poser. En plus de feindre d’ignorer les griefs contenus dans les dossiers de ses clients et de jouer la carte de la victimisation pour ces derniers.