En séjour dans la province de l’Ogooué-Maritime, le directeur du cabinet politique du Président Ali Bongo Ondimba s’est rendu à OMBOUÉ, fief de l’opposant Jean Ping.
Toute la population d’Emboué s’est donné rendez-vous sur la place des fêtes de la préfecture pour accueillir Brice Laccruche Alihanga et sa délégation. Le directeur du cabinet politique qui est venu en voiture, empruntant les nouvelles infrastructures routières reliant Port-Gentil et Omboué qu’il a qualifié de « plus belle route du Gabon »
À la suite des doléances dressées par les autorités locales en têtes desquelles le maire de la nouvelle commune d’Omboué, Brice Laccruche Alihanga a pris la parole en ces mots : « Omboué a une saveur particulière pour le Président. Omboué est un carrefour, un site magnifique qui n’avait pas il y a 5 ou 6 ans aucune route. »
« Je viens de parcourir cet ouvrage qui est un des plus beau ouvrage au Gabon »
« Quand on voit cette route on ne peut pas nier que le président de la République a Omboué dans le coeur. »
Fustigeant le laxisme de certains cadres marigovéens au vu des ressources et du potentiel énorme de la province, c’est un DCP-PR franc qui a lancé « il fallait qu’Ali bongo vienne au pouvoir pour faire cette route »
Aujourd’hui Omboué est relié à Port-Gentil par une voie moderne et bitumée qui réduit le trajet à 45 minutes en voiture, contre plusieurs heures en bateau il y ‘a quelques années.
Loin de l’autosatisfaction, le messager d’Ali Bongo a souligné « la route c’est bien , mais elle ne règle pas les problèmes des voiries d’Emboué, c’est pourquoi le Président a décidé de proposer un nouveau deal entre les autorités et les populations de nos provinces »
Ce « new deal » consiste pour le cabinet politique du président de la République à proposer une gouvernance inclusive dans la gestion des provinces, cette gouvernance autour des élus locaux, des populations fait l’état des lieux des besoins prioritaires et crée les conditions d’une prise en charge immédiate loin des promesses et de la politique politicienne.
« Car on a beaucoup promis et on a peu fait, le Président souhaite que les populations via leurs représentants locaux fassent l’état de leurs besoins » Des besoins à court terme, dont les échéances ont été fixé pour certains au mois de janvier, c’est le cas d’une portion de 4 kilomètres de routes curieusement laissé à l’abandon malgré le nombre important de notables et d’élites de l’Ogooué-maritime.
