PÉTROLE : LA PRÉCAUTION EST DE MISE

Alors que l’optimisme se lit sur le marché pétrolier au niveau mondial, la Banque mondiale, dans ses perspectives globales économiques de juin 2021, invite les pays exportateurs de pétrole (notamment africains) à la prudence.

Durant des années, le pétrole a été une ressource stratégique pour des dizaines de pays (notamment africains). Membres pour la plupart de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP+), ces derniers assistent impuissants au déclin économique de la valeur de cette ressource au niveau international.

En proie à de multiples crises, les prix d’échange du pétrole souffrent en effet depuis quelques années d’une instabilité qui traduit un déséquilibre entre l’offre et la demande, et qui met en avant les conflits d’intérêt entre les leaders de ce marché.

Ainsi, après l’épisode difficile de 2020 marqué par une hausse de la demande, une baisse des prix d’échange et des positions tranchées, la Banque mondiale prévoit un autre scénario économiquement douloureux.

« Les prix du pétrole pourraient chuter, en raison de la faiblesse persistante de la demande mondiale de pétrole ou une augmentation rapide de la production de pétrole OPEP+ (Banque mondiale 2021) », projette-t-elle.

Les pays africains, à l’exemple du Gabon qui tire environ 60% de ses recettes fiscales du pétrole, devraient faire face à de nouvelles contraintes.

Séraphin Lame

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